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DISCOURS - Rapport spécial - Prêt pour un changement? Évaluation de la stratégie ontarienne d’adaptation au changement climatique - Environmental Communication Options/Huff Strategy

DISCOURS - Rapport spécial - Prêt pour un changement? Évaluation de la stratégie ontarienne d’adaptation au changement climatique

Mar 7th, 2012 5:01 AM

DISCOURS Gord Miller, commissaire à l'environnement de l'Ontario Rapport spécial - Prêt pour un changement? Évaluation de la stratégie ontarienne d’adaptation au changement climatique Studio des médias de Queen’s Park, édifice de l’Assemblée législative Le mercredi 7 mars 2012 à 10 h Priorité au discours anglais prononcé Le gouvernement de l’Ontario doit rendre la province résistante au climat. Nous subissons à l’heure actuelle les modifications du climat que les émissions de gaz à effet de serre cumulatives dans l’atmosphère ont causées. Les températures élevées ainsi que la hausse de la fréquence et de la gravité des épisodes météorologiques intenses, tels que les tempêtes de verglas, les pluies diluviennes, les vagues de chaleur, les sécheresses et les tempêtes de vent, sont toutes prévues pour l’Ontario. La recherche que coordonne la Direction de la recherche-développement appliquée du ministère des Richesses naturelles (MRN) donne une idée claire de la façon dont le changement climatique touche l’Ontario à l’heure actuelle et à savoir comment ces conséquences s’intensifieront au cours des 30 prochaines années et plus. Au fur et à mesure que les températures augmentent partout dans la province, les conditions climatiques chaudes s’étendront vers le Nord. Ce ne sont pas toutes les plantes et les animaux indigènes d’un climat aux conditions fraîches qui seront en mesure de s’adapter à de tels changements. Bien que certaines espèces puissent s’en tirer, d’autres en seront incapables, et certaines espèces rares et en voie de disparition pourraient s’éteindre à jamais. On s’attend à ce que les répercussions et les conséquences écologiques sur la biodiversité de l’Ontario soient majeures et permanentes. Les efforts d’atténuation qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre forment la première ligne de défense contre ces conséquences. Cependant, même si nous connaissons certains succès dans ce domaine, d’importants dommages ont déjà été faits; les émissions historiques déjà présentes dans l’atmosphère continueront de faire grimper lentement et inexorablement les températures mondiales pendant longtemps. Notre infrastructure locale et provinciale actuelle, nos programmes et nos services n’ont pas été conçus pour tenir compte ni de ces changements climatiques, ni des perturbations écologiques connexes. Des services d’urgence à la gestion de l’eau, en passant par la lutte contre les incendies de forêt, comment la province de l’Ontario pourra-t-elle gérer la chaleur croissante et les régimes climatiques de plus en plus imprévisibles? Laissez-moi vous donner quelques exemples précis. De quelle façon notre système de santé gèrera-t-il la hausse prévue de cas liés au stress thermique, à l’asthme d’été et aux maladies des climats chauds, comme la maladie de Lyme et le virus du Nil occidental? Comment notre secteur agricole répondra-t-il au prolongement des périodes de végétation, à la configuration changeante des précipitations et des sécheresses et à l’arrivée en Ontario de nouveaux organismes et de plantes nuisibles des climats chauds? De quelle façon notre secteur de l’énergie répondra-t-il à la demande accrue en climatisation en été ou contrera-t-il la menace des tempêtes de verglas en hiver? Comment nos secteurs de commerce naval et de pêches s’adapteront-ils à la baisse prévue d’un mètre du niveau d’eau des Grands Lacs? Comment les collectivités nordiques entretiendront-elles les routes hivernales en glace et répondront-elles à la perte du pergélisol, au changement de l’hydrologie superficielle et aux stress que subiront la forêt boréale et les terres humides? Malgré les efforts de réduction des émissions, il faut créer des stratégies d’adaptation pour préparer la société, l’économie et le milieu naturel aux changements inévitables à venir. L’adaptation n’empêchera pas le changement climatique de se produire, mais elle peut aider à en limiter les conséquences négatives. En avril dernier, le ministère de l’Environnement a silencieusement publié une réponse au besoin d’agir et de s’adapter au changement climatique. Cette réponse est le rapport Faire face au changement climatique : Stratégie d’adaptation et plan d’action de l’Ontario, 2011-2014. Il s’agit d’un document important aux conséquences majeures pour l’avenir de l’Ontario. Aujourd’hui, je présente ma propre revue préliminaire pour répondre au plan et à la stratégie du ministère. Le rapport que je remets à l’Assemblée législative se penche sur la question à savoir si nous sommes prêts ou non pour le changement. Depuis la publication du rapport Faire face, je suis heureux d’apprendre qu'on a accompli des progrès sur un certain nombre de points ciblés dans la stratégie. Les détails sur la mise en oeuvre des actions particulières du rapport Faire face seront passés en revue dans les prochains rapports du CEO. À ce stade préliminaire, toutefois, je crois que le rapport Faire face représente une stratégie d’adaptation relativement exhaustive et pourrait être un plan couronné de succès. Cependant, il comporte certaines faiblesses. Le rapport Faire face présente des actions décisives pour combler les besoins en matière d’adaptation en Ontario, mais il n’indique pas clairement comment ces actions seront classées par ordre de priorité pour qu’elles soient mises en oeuvre au cours de la période de quatre ans de la stratégie. La stratégie indique correctement que les mesures d’adaptation sont nécessaires dans tous les mandats des nombreux ministères, mais elle ne décrit pas les responsabilités précises des ministères clés de l’Énergie, du Développement économique et de l’Innovation ou du Développement du Nord et des Mines. La stratégie ne comporte que peu de cibles quantitatives ou qualitatives ou d’échéanciers précis de déploiement. De plus, le ministère de l’Environnement n’a pas affiché ce document de politique de toute évidence important sur le plan environnemental sur le Registre environnemental en tant que proposition, comme la loi l’exige. Par conséquent, il a refusé au public le droit de formuler des commentaires sur sa pertinence et son à-propos. Mon rapport indique comment j’évaluerai les progrès du gouvernement dans la mise en oeuvre du plan d’adaptation au cours des prochains mois. De nos jours, il sera de toute évidence difficile de financer les mesures d’adaptation. Tandis que certaines actions pourront être réalisées au moyen des budgets actuels de dépenses, d’autres exigeront clairement de nouveaux investissements. L’analyse économique du rapport Stern montre que ce que nous évitons de dépenser maintenant en matière d’adaptation nous coûtera très cher dans le futur.