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Il reste beaucoup de travail à faire si l'Ontario veut assumer ses responsabilités en matière de changements climatiques - Environmental Communication Options/Huff Strategy

Il reste beaucoup de travail à faire si l'Ontario veut assumer ses responsabilités en matière de changements climatiques

May 31st, 2011 5:25 AM

Toronto, le 31 mai 2011 - Le gouvernement de l'Ontario n'atteindra pas ses cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) avec ses programmes actuels. Voici une conclusion du rapport de 2011 du commissaire à l'environnement de l'Ontario sur les gaz à effet de serre publié aujourd'hui. « Les récentes données du gouvernement fédéral indiquent que les émissions de GES de l'Ontario en 2009 avaient atteint l'objectif que le gouvernement s'était fixé pour 2014 », dit M. Miller. « Bien que cette chute des GES soit encourageante, il est vraisemblable que les émissions aient augmenté chaque année depuis 2009 en raison de la reprise économique. Par conséquent, je m'attends à ce que le gouvernement ait besoin de redoubler d'efforts pour atteindre sa cible de réduction des émissions de GES pour 2014. » Le CEO dit que ces données mettent en évidence le besoin des gouvernements de briser le lien entre la croissance du PBI et les émissions de GES. Miller est convaincu que la meilleure façon de le faire est de fixer un prix sur le carbone. « Il est malheureux que le gouvernement de l'Ontario ait récemment annoncé un retard dans la participation à un système régional de plafonnement et d'échange. » M. Miller souligne que le secteur industriel est responsable de 30 % des émissions de GES en Ontario et il dit que « mettre un prix sur le carbone maintenant orientera les décisions d'investissement et aidera les familles, les entreprises et les municipalités à se diriger vers une économie aux taux de carbone inférieurs. » M. Miller s'inquiète également du manque d'actions pour réduire les émissions du secteur du transport. « Le secteur du transport est responsable de près du tiers de toutes les émissions. Il se classe donc au premier rang des émetteurs de GES dans la province » dit M. Miller. Le gouvernement de l'Ontario retire des programmes qui servent à réduire les émissions liées au transport. Il a annulé un crédit d'impôt pour les véhicules à haut rendement énergétique ainsi que le Programme ontarien de remplacement des autobus et il a gelé le financement du Programme de promotion des véhicules utilitaires écologiques. « Le gouvernement a besoin de faire des efforts très concertés pour réguler cette énorme source d'émissions en croissance s'il souhaite atteindre ses cibles de réduction à court et à moyen terme. » Le CEO dit que le gouvernement doit aussi lancer une discussion sérieuse sur les postes de péage et la tarification routière afin de diminuer la congestion sur les routes. « Nous devons réduire le nombre de déplacements des véhicules à passager unique dans la région du Grand Toronto et de Hamilton. Ils sont déjà plus nombreux que dans la plupart des autres villes du monde, et on s'attend à ce que la circulation routière bondisse de 7 % supplémentaires d'ici 2020 », dit M. Miller. « La congestion routière est bien plus qu'un désagrément. Elle impose des coûts énormes sur l'économie, l'environnement et la santé publique. » Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Hayley Easto Coordonnatrice, Communications et Relations externes Commissaire à l'environnement de l'Ontario Tél. : 416-325-3371 1-800-701-6454 hayley.easto@eco.on.ca Services en français Jean-Marc Filion (porte-parole pour le commissaire) sera disponible pour des entrevues par téléphone des 11h (705-492-6997).
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Le commissaire à l'environnement de l'Ontario agit comme agent de garde environnemental et indépendant pour la province. Le CEO est nommé par l'Assemblée législative de l'Ontario et il a le mandat de veiller au respect de la Charte des droits environnementaux de 1993 et de faire rapport sur le sujet, de favoriser d'une part la réussite du gouvernement pour réduire les émissions de GES et d'autre part l'atteinte d'une économie d'énergie accrue en Ontario.
POINTS SAILLANTS Troisième Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre Commissaire à l'environnement de l'Ontario
Objectifs En 2007, le gouvernement de l'Ontario a établi trois objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le cadre de son Plan d'action contre le changement climatique (PACC), notamment : • 6 % sous les niveaux d'émissions de GES de 1990 d'ici 2014; • 15 % sous les niveaux d'émissions de GES de 1990 d'ici 2020; • 80 % sous les niveaux d'émissions de GES de 1990 d'ici 2050. Progrès Dans les rapports précédents, le commissaire à l'environnement de l'Ontario (CEO) a exprimé des inquiétudes sur la capacité du gouvernement à respecter ces cibles de réduction des émissions de GES. Bien que des progrès louables aient été réalisés dans le secteur de l'électricité grâce à l'élimination progressive des centrales alimentées au charbon, d'autres secteurs aux fortes émissions, notamment le transport et l'industrie, manquent d'outils politiques aussi ambitieux. Tandis que les émissions de GES calculées par dollar de l'économie (soit l'intensité des émissions) ont chuté au cours des deux dernières décennies, la croissance économique de la même période a supplanté ces améliorations. Il sera encore plus difficile d'atteindre ces cibles compte tenu de la croissance projetée. • Selon les dernières données, les émissions de GES de l'Ontario se chiffraient à 165 mégatonnes (Mt) en 2009. Elles se situent environ 6,5 % sous les niveaux d'émissions de GES de 1990 et elles atteindraient, si elles étaient maintenues, la cible de 2014. • Cependant, on s'attend à ce que les émissions enregistrent une augmentation de 23 Mt en raison de la reprise économique. • Après la construction d'une centrale de pointe alimentée au gaz naturel, les réductions nettes restantes liées à la fermeture des centrales au charbon ne représentent plus qu'environ 10 Mt, ce qui crée un manque à gagner de 13 Mt d'émissions. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez lire la section du 1.4 du Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre. La tyrannie du court terme Bien que le gouvernement ait fixé des cibles de réduction pour 2020 et 2050, il existe d'excellentes raisons d'agir rapidement. Les actions des 10 à 20 prochaines années vont ultimement déterminer la gravité des prochains changements climatiques. D'abord, les réductions réalisées maintenant signifieront des réductions d'émissions moins drastiques dans le futur. Il existe toutefois le risque que les concentrations atmosphériques de GES en arrivent à un « point de bascule ». Dès qu'on dépasse ces taux de concentration, certains processus chimiques pourraient se déclencher et des cycles de rétroaction positive pourraient s'emballer et pousser la planète dans un état climatique gravement modifié et indépendant de la volonté humaine. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez lire les sections du 1.7 et Annexe 4 section du 4.1 du Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre. Outils Prix sur le carbone : Le gouvernement ne sera pas capable d'atteindre ses cibles de réduction de 2014, 2020 et 2050, à moins qu'il ne brise le lien entre les émissions de GES et la croissance économique. Le CEO croit que le prix sur le carbone est un élément fondamental d'une politique efficace contre les changements climatiques et qu'il peut être conçu pour optimiser les avantages environnementaux et diminuer les répercussions économiques. Qu'il s'agisse d'une taxe ou d'un système de plafonnement et d'échange, une grande part du public et de la collectivité des affaires appuient l'établissement d'un prix général sur le carbone. Le CEO est déçu de voir que le gouvernement de l'Ontario ait récemment pris la décision de remettre sa participation au système de plafonnement et d'échange à une date ultérieure. Ce retard signifie que l'on met au point mort toute occasion pour l'industrie de commencer à cheminer vers une économie aux taux de carbone inférieurs. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez lire les section du 1.5 et Annex 2 du Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre. Cibles sectorielles: Les cibles actuelles de 2014, 2020 et 2050 ne sont pas assez précises pour respecter les cibles à moyen et à long terme. Le gouvernement a besoin d'établir des cibles de réduction sur les émissions des secteurs industriel, résidentiel et commercial et du transport. Ces cibles permettront au gouvernement de suivre les progrès dans les secteurs importants du transport et de l'industrie qui produisent ensemble environ 60 % des émissions de GES en Ontario. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez lire la section du 1.3 du Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre. Changements dans le transport : Maintenant que la province est sur la bonne voie pour fermer ses centrales alimentées au charbon, la meilleure occasion de réduction provient du secteur du transport qui produit 34 % des gaz à effet de serre en Ontario. Il n'existe pas de solution miracle. Les gouvernements devront étudier des politiques à la fois sur la planification de l'utilisation des terres pour restreindre l'étalement urbain et sur l'expansion du réseau de transport public. Toutefois, et il s'agit là d'un point important, ils ne pourront plus éviter de parler de la tarification routière et des postes de péage. Tandis que le CEO reconnaît qu'il existe des problèmes techniques et des obstacles d'acceptation publique, le fait d'ignorer tout simplement la tarification routière comme s'il ne s'agissait pas d'une option viable n'est pas une preuve de leadership. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez lire la sections du 1.6 et Annexe 3 du Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre. Réacheminement des déchets des sites d'enfouissement : Un gaz à effet de serre puissant, le méthane, est 72 fois plus nocif que le CO2 au cours des 20 premières années de son émission. La source de méthane la plus importante en Ontario provient de la décomposition des matières organiques dans les sites d'enfouissement. Les modèles actuels surestiment considérablement l'efficacité des systèmes de captage de gaz d'enfouissement et sous-estiment, par le fait même, les émissions de méthane dans l'atmosphère. La meilleure façon de diminuer leur participation aux émissions de GES est de conserver les matières organiques à l'extérieur des sites d'enfouissement au moyen du compostage, de la digestion anaérobie ou de méthodes de conversion thermique telle que la pyrolyse. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez lire la section du 1.8 et Annexe 5 du Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre. Carbone noir : Le carbone noir, ou la suie, est un produit de la combustion incomplète des carburants diesels, des biocombustibles et de la biomasse. Une étude récente le décrit comme le « deuxième facteur en importance du réchauffement de la planète ». Puisque le carbone noir a une courte durée de vie, sa réduction est l'une des quelques façons de diminuer le risque de s'approcher d'un point de bascule à court terme. Les normes sur les émissions pourraient englober les vieux véhicules encore sur les routes ainsi que l'équipement au carburant diesel utilisé en construction et les génératrices de réserve alimentées au diesel. On pourrait aussi militer contre la combustion non essentielle des résidus agricoles. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez lire l'Annexe 4 section du 4.2 du Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre. Stockage du carbone dans le sol : Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dit que de meilleures pratiques agricoles pourraient séquestrer près de 3 tonnes de CO2 par hectare par année, notamment au moyen d'une utilisation accrue de fumier et d'agents fertilisants à base de compost. D'autres études présentent des taux relativement élevés de séquestration pour des pratiques comme la gestion améliorée des pâturages et la production de cultures énergétiques (panicum virgatum ou miscanthus). Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez lire l'Annexe 4 section du 4.3 du Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre. Recommandations Établir des cibles de réduction des émissions de GES pour chaque secteur Le CEO recommande que le gouvernement de l'Ontario établisse des objectifs sectoriels de réduction des émissions de GES qui permettront au gouvernement, au public et au CEO d'évaluer l'efficacité des programmes actuels et à venir pour atteindre les cibles globales gouvernementales de 2014, 2020 et 2050. Agir et fixer un prix sur le carbone Le CEO recommande que le gouvernement de l'Ontario fixe un prix sur le carbone dès que possible pour accélérer la transition vers une économie aux taux de carbone inférieurs. Réviser les hypothèses sur les gaz d'enfouissement Le CEO recommande que le gouvernement de l'Ontario revoie ses hypothèses sur les exigences de conception et d'exploitation des sites d'enfouissement ainsi que sur leur incidence dans la libération des émissions fugitives de méthane. Il devrait publier les résultats de cette révision. Examiner la séquestration du carbone dans le sol comme un outil possible Le CEO recommande que le gouvernement de l'Ontario fasse enquête sur le potentiel de la séquestration du carbone dans le sol en tant que stratégie d'atténuation des émissions de GES et qu'il rédige un rapport public à ce sujet. M. Gord Miller, le commissaire à l'environnement de l'Ontario (CEO), est un agent indépendant de l'Assemblée législative de l'Ontario. En vertu de la Charte des droits environnementaux de 1993 (CDE), le CEO est responsable de faire rapport tous les ans au président de l'Assemblée législative sur les progrès des activités en Ontario pour réduire les émissions de GES. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec la personne ci-dessous : Hayley Easto, Coordonnatrice, Communications et Relations externes, 416-325-3371 416-819-1673 hayley.easto@eco.on.ca Services en français Jean-Marc Filion (porte-parole pour le commissaire) sera disponible pour des entrevues par téléphone des 11h (705-492-6997). Vous pouvez télécharger le rapport à partir du site at www.eco.on.ca