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DISCOURS - Gord Miller, Commissaire à l'environnement de l'Ontario Rapport annuel sur les gaz à effet de serre - Assumer les responsabilités : créer des occasions. - Environmental Communication Options/Huff Strategy

DISCOURS - Gord Miller, Commissaire à l'environnement de l'Ontario Rapport annuel sur les gaz à effet de serre - Assumer les responsabilités : créer des occasions.

May 31st, 2011 5:32 AM

DISCOURS Gord Miller, Commissaire à l'environnement de l'Ontario Rapport annuel sur les gaz à effet de serre - Assumer les responsabilités : créer des occasions. Studio des médias de l'Assemblée législative, Queen's Park Le mercredi 31 mai 2011 à 10h 00 Priorité au discours anglais prononcé Conformément à mes obligations légales décrites dans la Charte des droits environnementaux de 1993, je publie aujourd'hui mon troisième Rapport annuel sur les progrès liés aux gaz à effet de serre intitulé Assumer les responsabilités : Créer des occasions. Je pense que la publication du rapport arrive à point nommé, puisque le continent nord-américain subit des conditions météorologiques extrêmes, intenses et variées d'une gravité sans précédent. De telles inondations, sécheresses, tornades et de tels torrents représentent exactement ce que les modèles de changements climatiques non atténués prédisent. De plus, ce sont possiblement ce que nous voyons. Ou alors, selon une analogie de Shakespeare, le théâtre de la Tempête nord-américain met en scène le monde réel et les politiques sur le changement climatique, où la colère, la confusion, le chaos et l'incertitude règnent. Comment les choses se passent-elles? Ces actions sont-elles suffisantes? Toutes les régions politiques se posent ces questions et elles cherchent à réduire les émissions de gaz à effet de serre. J'aborde ces questions pour l'Ontario en évaluant les progrès du Plan d'action de 2007 contre le changement climatique, mais les réponses dans mon rapport ne sont pas aussi simples que prévu. Où les progrès en sont-ils quatre années après le lancement du PACC? Vous vous souvenez sans doute que le Canada a déclaré des émissions de GES pour l'Ontario aux Nations Unies de l'ordre de 200 mégatonnes en 2007 et de 190 Mt en 2008 et qu'il avait l'espoir de réduire les émissions de GES et d'atteindre 166 Mt pour 2014. Il y a quelques jours, le gouvernement fédéral a publié les chiffres de 2009. Les émissions de GES de l'Ontario de 2009 totalisaient 165 Mt et se plaçaient juste sous la cible de 2014. De prime abord, on pourrait dire « mission accomplie! ». Mais, ce n'est pas le cas. La chute drastique des émissions de GES entre 2008 et 2009 coïncide à la baisse radicale de l'activité économique. Le PIB de la province a reculé de 3,6 % cette année-là, et les émissions de GES sont, jusqu'à un certain point, associées à l'économie. Cette dernière a regagné 2,8 % en 2010. Nous ne connaîtrons pas la signification exacte de cette reprise en ce qui a trait aux émissions de GES avant que le gouvernement fédéral ne publie ses données de 2010 en avril prochain. Puisque les émissions de GES sont liées au PIB, on s'attend à ce qu'elles connaissent une croissance similaire. La province tient compte de ce fait jusqu'à un certain point, car elle indique dans son dernier rapport de mise à jour sur le PACC que la province comptera en 2014 4 Mt de plus que la cible de 166 Mt. Dans notre analyse, nous avons étudié cette relation de près et nous avons tenu compte des prévisions du gouvernement sur la croissance du PBI pour les prochaines années d'après son dernier budget. Même en choisissant la relation la plus favorable entre les grammes de CO2 et les dollars du PIB, nos calculs nous montrent que la meilleure prévision pour 2014 pour la province, relativement à cette croissance économique, sera, non pas de 4 Mt, mais de 13 Mt au-dessus de la cible. Alors, comment les choses se passent-elles? Ces actions sont-elles suffisantes? Si nous suivons la trajectoire actuelle que nous dictent nos outils en vigueur, nous n'atteindrons pas la cible de 2014, ni celle de 2020. Donc, non, ce n'est pas suffisant. Il faut mieux concevoir, gérer et mettre en oeuvre le programme. J'ai déjà dit qu'il fallait diviser les cibles globales par secteur et je demande maintenant à ce que ce soit fait pour que nous puissions déterminer quelles parties du plan donnent des résultats et quelles autres ne portent pas leurs fruits. Prenons par exemple le secteur du transport. Il représente à lui seul environ le tiers de toutes les émissions. Pourtant, non seulement nous n'arrivons pas à réduire de façon drastique les émissions dans ce secteur, mais le gouvernement a mis fin à trois programmes de réduction des émissions de GES dans le même secteur. Je demande à la province de trouver un moyen de fixer un prix sur le carbone. La Colombie-Britannique possède une taxe sur le carbone, l'Alberta applique une taxe de fait et le Québec exige une redevance liée au carbone sur tous les carburants. Bien que modeste, un prix sur le carbone prépare l'économie à une transition imminente où le prix sur le carbone sera bien ancré dans les pratiques commerciales internationales. Il est évident que notre trousse en matière de réduction des émissions de GES a besoin d'autres outils. Ceux que nous utilisons ne suffisent pas à la tâche. À ce titre, mon rapport suggère au gouvernement ce que nous pourrions faire de différent et de nouveau. Par exemple, je recommande fortement que le ministère de l'Environnement jette un bon coup d'oeil, avec un regard neuf, aux programmes en faveur de l'extraction des gaz d'enfouissement aux fins de production d'énergie. Il est prouvé que les pratiques actuelles pourraient empirer la situation en raison des émissions fugitives de méthane, soit un gaz à effet de serre très nocif. En ce qui a trait aux nouvelles occasions, je dirige l'attention de la province sur le potentiel de la séquestration de grandes quantités de carbone dans les sols agricoles. Il s'agit d'une option que nous n'avons pas encore explorée en Ontario. Il est temps de revoir ce que nous essayons de faire avec le PACC et d'étudier les raisons sous-jacentes à ces objectifs. Jusqu'à maintenant en 2011, les conditions météorologiques extrêmes ont peut-être épargné l'Ontario, mais il n'en sera peut-être pas toujours ainsi. Qu'à cela ne tienne, nous avons toujours l'obligation envers la collectivité mondiale et les générations à venir de faire de notre mieux pour atténuer la crise climatique qui pèse sur nous. Je réponds aux questions.